mercredi 15 octobre 2008

LA VALEUR N'ATTEND PAS LE NOMBRE DES ANNÉES…





C’était il y a quelques semaines, à Avignon. Avignon nous connaissons tous, au moins de nom, pour avoir entendu parler du festival du même nom justement. 

C’est au cours de cette Grand’Messe du théâtre français, programmation officielle et « off » comprise, que l’on espère dénicher les talents de demain, troupes de comédiens amateurs venus ici se frotter pour la première fois au public ou confirmer un succès provincial qui n’attend qu’une chose : se voir ouvrir les portes d’un théâtre parisien. Gérard Miller, ami que j’aime et respecte par ailleurs, y a fait les armes de sa nouvelle profession d’auteur-comédien dans un spectacle qui, du coup, débute tout juste ses représentations dans la capitale au petit théâtre de Paris, 15 rue blanche dans le 9ème : « Manipulation : Mode d’emploi ». Ceci dit, et pas trop mal formulé je l’espère, ça n’est pas du tout de théâtre dont je voudrais parler ici. Car le festival est aussi l’occasion de découvrir, au gré de ses promenades dans les rues animées, des artistes peintres, dessinateurs, musiciens mais aussi…Photographes ! Nous y voilà. Comment devient-on photographe ? Sans doute que, professionnalisation des genres aidant, doivent exister tout un tas d’écoles d’art de l’image, appliqué ou non, pour nous le dire. Il y a même fort à parier que la plupart de ses écoles dites « supérieures » font payer très cher leur savoir. Sauf que les Doisneau, Sieff, Bouba et autres Man Ray n’ont généralement connu d’autres écoles que celles de la vie et de l’expérience. « Avoir l’œil », ça ne s’apprend pas dans des salles de cours. Le regard du photographe c’est quelque chose qui se travaille, se forge, s’affine, mais encore faut-il qu’il existe à l’origine. Mettre à l’épreuve de la vie et de l’expérience, ce talent qu’il a d’évident, c’est le projet d’avenir d’Alexandre Barbier, un jeune photographe, lycéen de formation (rien de moins normal à seize ans), fort talentueux à l’évidence, et dont l’expérience se forge au fil des aventures de la vie. Encore élève de première, le jeune homme ne quitte pas son Sony Alpha 350, une référence en matière de réflexe numérique. Des petits instants de soleil couchants sur le chemin du retour des cours aux scènes insolites en plein festival, son œil capte tout, et plutôt bien. Et comme les choses changent, à l’heure où d’autres exposaient dans des galeries, devenues trop chères et compliquées quand on n’a pas encore ce que l’on appelle « Un nom », et bien Alexandre Barbier expose sur le Net. Pendant le festival, ses photos sont prisées par les journaux papiers et les sites, blogs et autres médias numériques, témoins d’un autre angle de vue.

Quand ça n’est pas le festival, ses clichés numériques sont demandés par des journaux en ligne, l’express.fr ou l’interview.fr par exemple. En ce qui me concerne, j’ai flashé sur ces quelques clichés de la dernière édition du Festival, ainsi que sur un récent reportage sur la Corrida paru dans l’Express. Attention talent…À suivre, donc. 
Tristane Banon.

Quelques photos publiées sur le site de l'Express : http://www.lexpress.fr/styles/le-triomphe-du-torero-bautista_573774.html

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