mercredi 22 octobre 2008

FRAGONARD : 3000 ANS D'HISTOIRE POUR VOUS METTRE AU PARFUM !











Deux musées. 3 000 ans d’histoire. Des milliers de pièces exposées. De l’Egypte ancienne à nos jours, la parfumerie dévoile ses charmes mais aussi ses us et coutumes. A sentir de près à Paris.

Si son nom est un hommage au célèbre peintre français Jean-Honoré Fragonard (Grasse 1732-Paris, 1806), fils d’un gantier-parfumeur grassois, il est surtout une savante alchimie entre l’élégance et la beauté qui, depuis 1926, fait les beaux jours de la parfumerie artisanale éponyme. Son fondateur, Eugène Fuchs (1863-1940), a toujours eu le nez fin pour être dans l’air du temps voire même en avance sur son temps. Dès la création de la parfumerie Fragonard, à Grasse, l’usine est ouverte au public : on visite et on achète à prix d’usine des créations exclusives. Le succès est immédiat et aujourd’hui encore Fragonard perpétue, dans ses usines, cette tradition qui bénéficie d’une valeur ajoutée à caractère historique, culturel, scientifique et technique. Avec l’ouverture à Grasse, puis à Paris, de musées de la parfumerie, Fragonard retrace 3 000 ans d’histoire à partir de la collection de flacons et objets anciens de Jean-François Costa, petit-fils d’Eugène Fuchs, et grand amateur d’art. La capitale mondiale de la mode s’enivre donc avec bonheur, rue Scribe dans un hôtel particulier Napoléon III, construit par Lesoufaché, et Boulevard des Capucines, dans l’ancien théâtre où l’actrice Arletty fit ses débuts sur scène. Ouvert en 1983, le Musée de la parfumerie Fragonard, rue Scribe, a la particularité de présenter des appareils d’époque et le Musée-Théâtre, Boulevard des Capucines, ouvert en 1992, une usine miniature et une fresque en céramique illustrant l’évolution du parfum et de ses usages, de l’Egypte ancienne à nos jours. Les deux sites sont complémentaires et, dans un décor prestigieux pour le premier, théâtral pour le second et fabuleux pour les deux, l’histoire se raconte à travers de très beaux objets de collection : des flacons en porcelaine, cristal, bronze, or ou vermeil, des fontaines, des nécessaires à parfum des XVIIIè et XIXè, des boîtes à mouche, des flaconniers sur trépied, des brûle-parfums époque Louis XVI, des Bergamotes, des Pomanders en vermeil et argent, petits bijoux ayant des formes diverses et contenant des parfums, des racloirs à dents, des gratte-langue, des mortiers à fard, des boîtes à perruque, des affiches et autres supports publicitaires. 

Le bien sentir, un art de vivre !

« Ces objets en disent beaucoup sur les us et coutumes. D’abord sur le rôle divin que joua le parfum pour évoluer vers une fonction médicale et sanitaire puis vers une utilisation plus hédoniste » explique Jacques Cojean, directeur des deux musées parisiens. « Ces objets montrent aussi l’apparition, au fil du temps, de nouveaux matériaux. Au XVIIIè, les flacons en porcelaine, en cristal sont des signes extérieurs de richesse. Ils sont édités à l’unité et à la commande, ce qui fait la diversité de la collection, présentée dans les musées, tout en lui conférant en même temps un caractère exceptionnel. » Les deux sites s’emploient à rapporter l’évolution des méthodes d’extraction et de traitements des essences de la grande période artisanale à la production industrielle. A travers les matières premières animales exploitées puis interdites et les matières végétales ou substances aromatiques d’origine naturelle ou synthétique, on comprend comment on donne vie à un parfum à partir des essences rangées sur les étagères d’un meuble, appelé orgue du parfumeur. Chaque flacon est une note de parfum et la composition de ces notes forme un jus. « Il y a la note de tête, la note de cœur et la note de fond. On parle de déclinaison pyramidale. Il y a un travail de chimiste mais aussi un travail d’artisan au sens artistique du terme qui est effectué pour chaque création » précise Jacques Cojean. 3 créations par an sont au moins éditées chez Fragonard et les déclinaisons sont multiples : parfums, savons, eaux de toilette et autres produits cosmétiques vendus également dans les musées. La toute dernière création a été lancée cet été et répond à un nom très tentant, « Caresse », une eau de parfum féminine (lire encadré). 
Bientôt le public pourra participer, sur inscription, à des ateliers olfactifs à caractère ludique et visiter des expositions temporaires au Musée Scribe dont la récente rénovation lui a rendu son cachet d’origine revêtu de couleurs chaleureuses. Voir plus loin que le bout de son nez fait sans aucun doute partie des bonnes manières du bien sentir, c’est même un art de vivre à découvrir !
Sophie Pajot

Musée de la parfumerie Fragonard, 9 rue Scribe, Paris 9è. Tel : 01 47 42 04 56. Musée-Théâtre, 39 Boulevard des Capucines, Paris 2è. Tel : 01 42 60 37 14.



DOUX COMME UNE « CARESSE » !

Ce parfum féminin a été créé chez Fragonard dans les années 1930-1940, il s’agissait d’un grand floral avec une note sucrée. L’engouement du public pour les parfums floraux et gourmands a incité Fragonard à réécrire la formule pour lui donner un côté moderne en introduisant des notes fruitées afin d’en alléger le bouquet floral. « Caresse » harmonise avec gourmandise les fleurs et les fruits de la Côte d'Azur : rose, jasmin, fleur d'oranger, mandarine, pêche et abricot. 

« Caresse », eau de parfum : 80% vol. Flacon Vaporisateur 50ml : 45€

mardi 21 octobre 2008

LE MUSÉE EDITH PIAF : 1M47 DANS UN DEUX PIÈCES !



























Depuis plus de 40 ans, Bernard Marchois, à travers l’Association des Amis d’Edith Piaf fait revivre la Môme dans un deux pièces. Une légende à l’étroit mais dont on doit les souvenirs à la ferveur d’un passionné. 

Le Musée Edith Piaf est l’œuvre d’un passionné qui, depuis plus de 40 ans, espère toujours voir aboutir un jour le projet de la création d’un Musée de la Chanson Française. « Je trouve aberrant, explique Bernard Marchois, que ce genre de musée existe ailleurs et pas en France. Il permettrait, entre autre, de présenter tous les souvenirs que l’Association des Amis d’Edith Piaf, qui compte 6000 adhérents répartis dans le monde, a pu rassembler après la disparition de l’artiste en 1963. » Et Bernard Marchois sait de quoi il parle. C’est lui qui, en 1967, avec le soutien d’une partie de la famille d’Edith Piaf, a créé la structure associative : « J’avais peur qu’Edith Piaf meurt une deuxième fois car, déjà, on commençait à moins parler d’elle, elle n’était pas la seule dans ce cas mais je trouvais ça injuste. » Et c’est lui aussi qui, en 1977, a transformé deux pièces de son appartement en musée pour exposer tous les effets personnels et souvenirs d’Edith Piaf collectés au fil des années. « Cette quête est permanente, il existe encore beaucoup de choses que nous n’avons pas retrouvées mais 30 ans de souvenirs, ça fait un énorme volume que je ne suis pas en mesure, malheureusement, de pouvoir présenter ici au public. » Entreposés à l’abri des convoitises et en sécurité, certaines tranches de vie ou instants de l’artiste attendent leur heure de gloire dans l’ombre d’une légende qui, en pleine lumière, a tout donné à son public au point de mettre plusieurs fois sa santé en danger et de perdre l’équilibre sur scène qu’elle quittait emportée sur une civière. Bernard Marchois a dû faire le tri et choisir, dans l’essentiel, l’anecdotique d’une vie jalonnée de rencontres, de voyages, de succès, d’amours célèbres et malheureuses. Dans ce fabuleux capharnaüm où l’on vient du monde entier, mais uniquement sur rendez-vous, une silhouette grandeur nature d’Edith Piaf donne la mesure de son talent : 1m47. A côté, un énorme ours en peluche d’1m50, offert par Théo Sarapo, le dernier homme de sa vie, tente de rivaliser de générosité. Pêle-mêle dans les deux pièces, on découvre aussi des affiches, des bustes, des sculptures, des photographies, des peintures dont une signée de Charles Kiffer, à l'époque où Edith Piaf était encore « la Môme Piaf », des correspondances, le plan de l’appartement qu’elle a occupé boulevard Lannes, dans le 16ème arrondissement de Paris, des vinyles, des disques d’or, son sac à main, ses gants, les gants de boxe de Marcel Cerdan, son grand amour disparu tragiquement dans un accident d’avion et qui la plongera dans une longue dépression. Mais, dans ce génial enchevêtrement de morceaux choisis d’une voix de légende, la célèbre petite robe noire de scène de la chanteuse reprend vie sur un mannequin de couturière avec, autour du cou, la petite croix en or dont elle ne se séparait jamais. Dans ce tourbillon de souvenirs, les chansons d’Edith Piaf sont diffusées en boucle jusqu’à en donner le frisson. Ca vous prend là, à la gorge, au ventre, on a l’impression qu’elle va surgir d’un instant à l’autre dans l’une des deux pièces et que, les mains bien calées sur ses hanches, elle va chanter rien que pour vous. Bernard Marchois prend aussi le temps avec le visiteur qui le lui demande de raconter Piaf qu’il a connue en 1958. « Un jour, j’ai accompagné des amis de mes parents qui allaient lui rendre visite boulevard Lannes. Je ne savais pas qui elle était et moi, côté musique, j’étais fan du groupe anglais les Teddy Boys. On nous a fait patienter dans un grand salon où déjà une vingtaine d’invités attendaient. J’ai vu d’un seul coup apparaître une petite bonne femme, portant du gras sur les lèvres, vêtue d’un peignoir et un loup remonté sur son front indiquait qu’elle venait de se lever. Elle a salué tout le monde, moi, je me tenais en retrait et je me suis dit « c’est ça Edith Piaf, la grande chanteuse dont mes parents me parlent sans cesse ». Elle a disparu de la pièce et quand elle est revenue habillée et maquillée, elle s’est approchée du piano pour répéter car le soir même elle donnait un récital à l’Olympia. Elle s’est plantée devant moi, les mains sur les hanches et elle a chanté sans me quitter du regard. J’ai été totalement paralysé par sa voix. Avant de nous laisser repartir, elle s’est adressée à moi et m’a dit « Hé, toi, grand couillon veux-tu venir ce soir à l’Olympia? » J’y suis allé et pas seulement ce soir-là mais tous les autres soirs et pendant trois mois ! C’était devenu comme une drogue. » Le 11 octobre 1963, « le moineau Piaf » s’est envolé pour toujours et chaque anniversaire de sa disparition est caution à événement. Le fond photographique de 7 000 clichés constitué par le musée est alors régulièrement sollicité. Heureux auteur de « Piaf emportée par la foule », publié en 1993 et récompensé par plusieurs prix, Bernard Marchois n’a de cesse d’entretenir le souvenir de la Môme dont la vie et les chansons donnent naissance à de nombreux spectacles sans oublier les places et autre rues qu’on lui dédie. Plus symbolique sera l’inauguration, en décembre prochain, d’une place Edith Piaf à Plascassier, commune de Grasse où la petite femme en noire s’est éteinte le même jour que son ami Jean Cocteau. C’est sûr, cette Môme là n’en finit pas de nous faire tourner la tête…
Sophie Pajot

Musée Edith Piaf, Paris 11ème. Visite uniquement sur rendez-vous du lundi au mercredi, de 13h à 18h. Entrée libre. Tel : 01 43 55 52 72 

mercredi 15 octobre 2008

LA VALEUR N'ATTEND PAS LE NOMBRE DES ANNÉES…





C’était il y a quelques semaines, à Avignon. Avignon nous connaissons tous, au moins de nom, pour avoir entendu parler du festival du même nom justement. 

C’est au cours de cette Grand’Messe du théâtre français, programmation officielle et « off » comprise, que l’on espère dénicher les talents de demain, troupes de comédiens amateurs venus ici se frotter pour la première fois au public ou confirmer un succès provincial qui n’attend qu’une chose : se voir ouvrir les portes d’un théâtre parisien. Gérard Miller, ami que j’aime et respecte par ailleurs, y a fait les armes de sa nouvelle profession d’auteur-comédien dans un spectacle qui, du coup, débute tout juste ses représentations dans la capitale au petit théâtre de Paris, 15 rue blanche dans le 9ème : « Manipulation : Mode d’emploi ». Ceci dit, et pas trop mal formulé je l’espère, ça n’est pas du tout de théâtre dont je voudrais parler ici. Car le festival est aussi l’occasion de découvrir, au gré de ses promenades dans les rues animées, des artistes peintres, dessinateurs, musiciens mais aussi…Photographes ! Nous y voilà. Comment devient-on photographe ? Sans doute que, professionnalisation des genres aidant, doivent exister tout un tas d’écoles d’art de l’image, appliqué ou non, pour nous le dire. Il y a même fort à parier que la plupart de ses écoles dites « supérieures » font payer très cher leur savoir. Sauf que les Doisneau, Sieff, Bouba et autres Man Ray n’ont généralement connu d’autres écoles que celles de la vie et de l’expérience. « Avoir l’œil », ça ne s’apprend pas dans des salles de cours. Le regard du photographe c’est quelque chose qui se travaille, se forge, s’affine, mais encore faut-il qu’il existe à l’origine. Mettre à l’épreuve de la vie et de l’expérience, ce talent qu’il a d’évident, c’est le projet d’avenir d’Alexandre Barbier, un jeune photographe, lycéen de formation (rien de moins normal à seize ans), fort talentueux à l’évidence, et dont l’expérience se forge au fil des aventures de la vie. Encore élève de première, le jeune homme ne quitte pas son Sony Alpha 350, une référence en matière de réflexe numérique. Des petits instants de soleil couchants sur le chemin du retour des cours aux scènes insolites en plein festival, son œil capte tout, et plutôt bien. Et comme les choses changent, à l’heure où d’autres exposaient dans des galeries, devenues trop chères et compliquées quand on n’a pas encore ce que l’on appelle « Un nom », et bien Alexandre Barbier expose sur le Net. Pendant le festival, ses photos sont prisées par les journaux papiers et les sites, blogs et autres médias numériques, témoins d’un autre angle de vue.

Quand ça n’est pas le festival, ses clichés numériques sont demandés par des journaux en ligne, l’express.fr ou l’interview.fr par exemple. En ce qui me concerne, j’ai flashé sur ces quelques clichés de la dernière édition du Festival, ainsi que sur un récent reportage sur la Corrida paru dans l’Express. Attention talent…À suivre, donc. 
Tristane Banon.

Quelques photos publiées sur le site de l'Express : http://www.lexpress.fr/styles/le-triomphe-du-torero-bautista_573774.html

LES MÉTIERS D'ART VOUS OUVRENT LEURS PORTES


Pour leur 4e édition, les Journées des Métiers d'Art se dérouleront dans toute la France et pour la première fois en Espagne et Italie. 

Ces journées permettent de découvrir les secrets de 217 métiers d'art recensés aujourd'hui et qui font partie de notre patrimoine.
Du 16 au 19 octobre, le public est invité à découvrir ces métiers, gages de l'excellence du savoir-faire et de la création française, au travers d'ouvertures d'ateliers, de démonstrations de savoir-faire, d'expositions et de conférences... 

Plus d'informations sur : www.jma2008.fr

jeudi 9 octobre 2008

« UPSIDE DOWN », LES ARCTIQUES


L'exposition présente une sélection d’objets parmi les plus importants de la culture Esquimau ancienne. Ils sont tous représentatifs d’époques, de cultures et de sites majeurs et illustrent l’environnement extraordinaire des régions arctiques.

L’exposition explore la relation entre l’environnement exigeant de l’Arctique et le développement de la culture visuelle des peuples de la Sibérie au Canada : perceptions sensorielles du paysage, orientation spirituelle et physique, approche du vécu et de l’imaginaire. Elle met en évidence la manière dont cette réalité s’exprime à travers
des objets aussi bien utilitaires qu’intimes.
Les cultures représentées couvrent des millénaires et des territoires immenses, qui s’étendent de la Russie contemporaine du nord-est au Groenland, en passant par le détroit de Béring, le nord-est et le nord-ouest du Canada. Les cultures arctiques se sont développées dans un environnement isolé et exigeant, aux conditions extrêmes, y compris pour nos contemporains.
Le fait que ces régions arctiques soient aujourd’hui menacées par ce que l’on sait être un réchauffement climatique progressif ne rend que plus émouvante notre découverte de ces cultures anciennes. Ces terres et cultures, autrefois isolées du reste du monde, nous apparaissent atemporelles et infinies, alors même que nous avons désormais conscience de leur fragilité. 
Edmund Carpenter
Commissaire de l'exposition

INFOS PRATIQUES : Du 30 septembre 2008 au 11 janvier 2009.Billet Expositions temporaires (Galerie Jardin), les mardi, mercredi, dimanche : de 11h à 19h - Jeudi, vendredi, samedi : de 11h à 21h
Groupes : de 9h30 à 11h, tous les jours sauf le dimanche. Fermeture hebdomadaire le lundi, sauf durant les vacances scolaires (toutes zones) – Réservations : Fnac : www.fnac.com / 08 92 68 46 94 (0,34 € / min)
Ticketnet : www.tickenet.fr / 08 92 39 01 00 (0,34€/ min) - Renseignements : Tél : 01 56 61 70 00 /
contact@quaibranly.fr - www.quaibranly.fr - Tarifs : Billet Collections (le plateau des collections, sa mezzanine et ses deux galeries suspendues) - Tarif plein : 8,5 € - Tarif réduit : 6 € (étudiants). Tarif plein : 7 € - Tarif réduit : 5 € (étudiants)

L’ESPRIT MINGEI AU JAPON


« Chacun sait que, dans le monde entier, depuis toujours, les artisanats traditionnels ont fourni des objets quotidiens d’une invention et d’une qualité de formes extraordinaires. Le musée du quai Branly en présente un très grand nombre dans sa sélection permanente. Les artistes du XXe siècle ont été fascinés par ces productions et les ont collectionnées comme ils collectionnèrent les « arts primitifs ».

On sait aussi que cet artisanat est partout en voie de disparition. Dans le même temps, un nouvel art, le design, s’imposait à l’échelle internationale avec sa dimension professionnelle et commerciale. Quel a été le lien entre ces deux phénomènes ?
A travers l’activité de Soetsu Yanagi, grand défenseur de l’artisanat d’Extrême Orient, et de son fils Sori Yanagi, pionnier du design d’après-guerre au Japon, l’exposition L’esprit Mingei au Japon, de l’artisanat populaire au design reprend cette interrogation. Depuis l’ouverture de Meiji, le Japon s’est engagé dans la civilisation industrielle, connaissant des tensions culturelles, économiques et politiques extrêmes. Bruno Taut, Charlotte Perriand et Isamu Noguchi furent tour à tour consultés pour activer l’exportation de ce pays, et leurs interventions dans des moments cruciaux furent déterminantes.
Germain Viatte

INFOS PRATIQUES : Du 30 septembre 2008 au 11 janvier 2009. Billet Expositions temporaires (Galerie Jardin) les mardi, mercredi, dimanche : de 11h à 19h - Jeudi, vendredi, samedi : de 11h à 21h
Groupes : de 9h30 à 11h, tous les jours sauf le dimanche. Fermeture hebdomadaire le lundi, sauf durant les vacances scolaires (toutes zones) – Réservations : Fnac : www.fnac.com / 08 92 68 46 94 (0,34 € / min)
Ticketnet : www.tickenet.fr / 08 92 39 01 00 (0,34€/ min) - Renseignements : Tél : 01 56 61 70 00 /
contact@quaibranly.fr - www.quaibranly.fr - Tarifs : Billet Collections (le plateau des collections, sa mezzanine et ses deux galeries suspendues) - Tarif plein : 8,5 € - Tarif réduit : 6 € (étudiants). Tarif plein : 7 € - Tarif réduit : 5 € (étudiants)